Communiqué de presse de l’entreprise SUEZ

Des drones infra rouges pour surveiller la qualité des eaux du littoral

Ces lundi 21/08 et mardi 22/08 s’est déroulée à Saint Cyr sur Mer, Sanary sur Mer puis Bandol la première phase d’un projet pilote de surveillance des eaux du littoral, initié par SUEZ, en charge de l’assainissement pour la CASSB (Communauté d’Agglomération Sud Sainte Baume). Équipé d’une caméra infrarouge, c’est un drone qui dans le calme de la nuit, scrute en altitude la température des eaux du littoral pour détecter les éventuels écoulements suspects qui pourraient nuire à la qualité de l’eau.

SUEZ met en œuvre un dispositif infrarouge par drone pour surveiller les eaux de baignade du littoral de la CASSB.

« IR RIVAGE », à la recherche des rejets perdus

L’objectif est simple : contrôler, assurer une veille sanitaire mais aussi traquer et identifier les sources de contamination de l’eau marine provenant de rejets inconnus sur le littoral.
Même si l’IR (Infra Rouge) est moins médiatique que de l’IA, elle n’en reste pas moins une solution originale et prometteuse. Associée à un drone pour parcourir le littoral à la recherche des différences de températures des eaux de surface, elle permet de découvrir les éventuels rejets provenant de la terre ou de bateaux, susceptibles de dégrader la qualité de l’eau.
C’est ensuite sous formes de vidéos ou de photos, voire de montage photogrammétriques, qu’un diagnostic est délivré sur les rejets connus ou inconnus ainsi que sur les comportements des courants de surface.

Bandol, Sanary sur mer et Saint Cyr sur mer sous l’œil du ciel

En collaboration avec les équipes techniques de la CASSB, ce sont ces trois portions de littoral qui ont été choisies par SUEZ pour tester l’efficacité de cette solution de veille et de contrôle en temps réel du bon état des eaux littorales. En complément de tout l’arsenal de mesures et d’analyses qui existe pour garantir une eau la plus propre possible, cette technologie apporte une dimension d’investigation à plus grande échelle, plus préventive que curative, qui conforte la CASSB et son délégataire SUEZ dans leur ambition commune d’explorer toutes les pistes pour protéger toujours mieux le littoral.

Une solution pilote qui doit encore faire ses preuves

Comme pour tous les projets pilotes et les technologies pointues, cette solution doit encore faire ses preuves mais s’inscrit d’ores et déjà comme un outil complémentaire pour contribuer à garantir la meilleure qualité d’eau possible.
Et les contraintes sont nombreuses : Le dispositif mis en place n’exige pas moins d’un navire porteur affrété pour accueillir un drone (décollage et atterrissage) et son pilote, un drone homologué avec un télé-pilote, un directeur de vol, les autorisations de vol de la préfecture et l’information à toutes les entités nécessaires au bon déroulement des missions (gendarmeries, municipalités, capitainerie de ports, …). Il faut également que la météo marine soit clémente, avec un minimum de vent et pas de vagues pour minimiser le mélange des eaux. Privilégier également un vol de nuit pour éviter les réflexions du soleil, en se positionnant avec le navire à 300-400 m du rivage et en suivant l’évolution du vol tout au long du parcours prédéterminé. Les conclusions ne seront valables qu’associées au moment du passage et aux conditions météorologiques du moment.

Alors si vous observez un petit point lumineux dans le ciel ces prochains jours par temps calme, ou si vous entendez un buzz un peu plus fort que celui des sempiternels moustiques, dormez tranquilles, c’est juste la santé des eaux de votre littoral dont on prend la température depuis le ciel.

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